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Ce cours universitaire a été conçu sur la base des ressources similaires développées par Publié par UNESCO 7 Place de Fontenoy 75007 Paris, France Téléphone : +33 1 45 68 10 00 E – mail : www.unesco.org Tous droits réservés. Aucune reproduction, compilation sur support de recherche ni transfert . Cette publication a été rendue possible grâce au soutien financier de
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Module de cours Licence L1 Page 1 LICENCE 1 Objectif : Maitrise des concepts fondamentaux Résultat attendu : Appropriation des concepts fondamentaux EC : Théorie du genre Chapitre 1 : CONCEPT ET TERMINOLOGIE Exercic pour objet de faire sortir les notions de sexe VS genre , socialisation , stéréotype , discrimination , etc. Section 1 : LE SEXE BIOLOGIQUE Le « sexe » génétiques qui organisent les individus en deux catégories : mâle et femelle. Le sexe fait référence aux différences anatomiques et biologiques entre hommes et femmes, mâles et femelles. Ai nsi, l biologique. Ce qui différencie au niveau biologique le mâle de la femelle (chromosomes, anatomie). Section 2 : LE SEXE SOCIAL OU LE GENRE DEFINITION Le « genre » gender ) est un concept sociologique, utilisé dans une acception différente de la grammaire. Il se traduit en français par : « rapports sociaux des sexes » ou encore « rapports socialement et culturellement construits entre femmes et hommes » enre, on parle du sexe social, construit socialement par la socialisation, et qui induit certains comportements ou certaines attitudes. Le genre est une notion qui fait référence à une construction politique et sociale de la différence des sexes. Il est in teractif et transversal, il opère dans toutes les sphères de la société. Autrement dit, l e genre renvoie à la classification sociale et culturelle entre masculin et féminin.
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Module de cours Licence L1 Page 2 Le concept genre sous – entend que le rapport entre femmes et hommes est construit « on ne naît pas femme, on le devient, de même on ne naît pas homme » , mais on le e , scolaire, professionnel le. Le les rapports entre femmes et hommes sont des rapports sociaux, ils sont le fruit systématiques entre femmes et h ommes ne sont – division prend deux formes: la séparation et la hiérarchisation. En eff et, si les travaux féminins et masculins semblent séparés dans toutes les sociétés, ce ne sont pas remarquer en 1948: quels que soient ces travaux, seuls les travaux masculins son t division sexuelle du travail, rencontrée cependant aussi dans le monde professionnel. Le genre renvoie aux catégories sociales (féminin et masculin) et non aux catégories sexuelles (hommes et femmes).Les relations de genre sont dynamiques et non pas changement social. Mais le terme de genre se réfère aux différences sociales et aux relations sociales entre les hommes et les femmes. Celles – ci sont apprises et varient considérablement autre. En résumé, Le sexe renvoie à la distinction biologique entre mâles et femelles, tandis que le « genre » re nvoie à la distinction culturelle entre les rôles sociaux, les attributs psychologiques et les identités des hommes et des femmes. Le premier est une donnée invariante, le se réfère aux rôles et responsabilités des femmes et des hommes que construit la société au perceptions et attentes découlant de facteurs culturels, politiques, écologiques,
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Module de cours Licence L1 Page 3 éc onomiques, sociaux et religieux, ainsi que des coutumes, des lois, de la classe comportements des genres sont appris et peuvent être modifiés. EVOLUTION TERMINOLOGIQU E Evolution du vocabulaire On ne parle plus de condition féminine, de droits de la femme, mais de droits des STEREOTYPES rcation entre les occupations des hommes et des femmes. Cependant, dans beaucoup de sociétés moins industrialisées, les hommes ont des rôles plus visibles et mieux reconnus que les femmes, en grande partie parce que les hommes sont payés pour leur travail productif, tandis que les femmes ne le sont pas. Dans ces sociétés, les rôles des hommes impliquent des travaux qui sont évalués et considérés dans les domestiques et ménage travaux pratiques. On trouve e n effet, dans chaque société, des règles, implicites et explicites, qui régissent le rôle et le statut de chacun de ses membres selon son sexe. Ces règles est de sexe fémin in ou masculin. On apprend en communauté à être un homme ou une femme, avec les droits et devoirs propres à son sexe. e sur aucune expérience ou connaissance personnelle, mais se borne à reproduire des jugements répandus. valoriser un sexe ou un groupe social.
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Module de cours Licence L1 Page 4 DISCRIMINATIONS BASEES SUR LE GENRE Discrimination différemment uniquement en fonction de son appartenance à un groupe ethnique, en gén éral, négatives. Elles viennent du sexisme la société selon les sexes. Il est des discriminations positives comme dans les actions positives . Ce sont des mesures compensatoires et souvent temporaires pour permettre aux les groupes surreprésentés. Madagascar comme dans les autres pays, un pourcentage de places plus tôt que les hommes.
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Module de cours Licence L1 Page 6 – Inégalité des conditions de vie : différence services collectifs et de satisfaire des besoins considérés comme essentiels (alimentation, logement, santé, éducation, etc.) – Inégalité des capacités : différences dans les moyens disponibles dont les capital – seaux sociaux (capital social), etc. Ce type Inégalité sociale : différences liées à des aspects sociaux (exemple : marginalisation des veuves) Inégalité culturelle : différences liées à des aspects cu lturels (exemple : phénomène peut avoir des origines diverses selon le contexte (plutô t culturel ou plutôt social). Inégalité politique : différences dans les possibilités de prendre des décisions de manière autonome et de participer aux prises de décision collective : différences dans les normes morales qui ne s de manière identique aux femmes et aux hommes les faits. de jure (de droits) ne mène pas automatiquement à une égalité de facto (de fait) – des démarches équité (cf. ci – dessous).
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Module de cours Licence L1 Page 7 femmes et aux hommes de bénéficier des mêmes conditions pour avoir un accès égal aux mêmes ressources (vie quotidienne, familiale, “opportunités”. Exemple professionnelle, de qualification, de classification, de promotion et de conditions de obligatoire pour un même travail ou un travail de val eur égal. Section 2 : EQUITE FEMME HOMME et aux femmes, en fonction de leurs besoins respectifs. Ce traitement peut être identique ou différent, mais il doit être équi femmes et ho mmes, en tenant compte de leurs besoins et intérêts spécifiques. Pour des raisons historiques, sociales ou biologiques, ces besoins et intérêts peuvent Équité t dû à chacune. sont semblables, et de manière différente celles et ceux qui sont di fférents, ce au parité travail de valeur égal .
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Module de cours Licence L1 Page 8 Section 3 : PARITE FEMME HOMME non suffisante. Ainsi, une assemblée peut être paritaire , mais si les hommes occupen sera pas égalitaire où les femmes restent cantonnées à des délégations ou des commissions traditionnellement affectées à leur “genre” : famille, enfances, affaires sociales Parité entre femmes et hommes de démocratie paritaire. Alors qu dans les pays du Nord (1919 pour le Luxembourg, 1920 pour le Canada, 1944 pour la France, 1948 pour la Belgique, 1971 pour la Suisse), on constate que les femmes cultés à être élues. Certainspays se sont donc engagés sur la voie des quotas, les partis politiques réservant un pourcentage de sièges aux femmes. Mais la politique des quotas est, pour beaucoup, antidémocratique, discriminatoire – à – dans la nation un groupe femm première fois de démocratie paritaire. Les femmes ayant été soustraites de la démocratie en raison de leur sexe, la politol par la représe ntation sexuée, la sous – illustration de la sous – tête pour la proportion de parlementaires él ues (45 %), la France est au dernier rang
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Module de cours Licence L1 Page 9 avec 10,2 %, alors que les élues sont 31 % en Allemagne, 24 % en Belgique, 16,7 % plus bas pour les sénatrices (24 % aux Pays – Bas, doncparler ici de plafond de verre puisque, malgré une forte proportion de femmes à la base, leur présence est exceptionnelle au sommet de la pyramide du pouvoir. La mi les – présidente et aucune présidente.
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