Par exemple, un herbicide prive de plantes nectarifères les insectes visitant les fleurs. Comment favoriser l’action des auxiliaires. 2. 3. 4. 5. 6
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Une des pistes de réflexion et d™expérimentation dans la protection des cultures montre l™importance des insectes prédateurs et des araignées dans les processus de régulation naturelle des ravageurs. Ces prédateurs sont appelés auxiliaires de culture et consomment de façon significative les ravageurs, tels que des insectes (pucerons, chenilles, coléoptères), des acariens ou des limaces. L™avan- tage de ce service est qu™il est naturellement présent dans l™environnement. Il peut être optimisé par des amé- nagements sur l™exploitation et des pratiques culturales adaptées. Ce n™est donc pas de la lutte biologique classique, caractérisée par des lâchers d™une espèce d™auxiliaire (coccinelles, chrysopes, trichogrammes, etc.) appelés lâchers inondatifs, mais de la lutte biologique par conservation dont il est question ici.Le but de ce document est de comprendre comment créer les conditions favorables à la faune auxiliaire dans ses parcelles cultivées dans le but de la mettre à contribution. Il est à destination des agriculteurs et des conseillers agricoles.Favoriser les auxiliaires de culture Un auxiliaire Organisme animal qui consomme des ravageurs des cultures ou des parasites et qui contribue au contrôle naturel de ceux-ci (nous nous intéresserons ici seulement aux insectes, araignées et acariens).Un ravageur Organisme animal pouvant provoquer des dégâts à une espèce cultivée.Recherche et vulgarisation agricole Biotopes proches de la nature 1Favoriser les auxiliaires, pourquoi ? Maintenir un équilibre entre auxiliaires et ravageurs afin de diminuer les risques d™un développement massif de ces derniers. Réduire les quantités de produits phytosanitaires utilisés. Aider les auxiliaires c™est également soutenir la diversité de l™ensemble de la faune et de la flore sauvages sur l™exploitation et contribuer indirectement à la protection des sols et de l™eau. Coccinelle à 7 points sur épi de blé, auxiliaire emblématique.01_f_2012_Nützlinge im Ackerbau.indd 110.07.2012 10:50:57
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2 AGRIDEA 2012La culture, un paradis à ravageurs Quand une culture est mise en place, elle ne représente la plupart du temps qu™une seule espèce (voire une seule variété) végétale. Or lorsqu™une seule plante recouvre de grandes surfaces, on favorise des insectes spécialisés sur cette plante-hôte. Ils profitent de cette concentration de nourriture pour proliférer grâce à une croissance rapide et une fécondité élevée (4). La plupart de ces ravageurs n™ont pas besoin d™autres milieux en dehors de la culture pour se développer, ce qui leur permet de prospérer dans des paysages peu diversifiés. Au contraire, les auxiliaires ont un rythme de développement plus lent. Ils ont également besoin de milieux naturels ou semi- naturels (surfaces de compensation écologique (SCE), talus, bords de champs, lisières, fossés, etc.) pour se réfugier lorsque la culture est perturbée par le travail de l™agriculteur (travail du sol, broyage, traitement) ou pour effectuer une partie de leur cycle biologique (5). En plus d™abris pour se reproduire et hiverner, ces milieux leur offrent des proies complémentaires (3) indispensables lorsqu™ils n™en trouvent pas dans les cultures, au printemps et après la récolte notamment. Une floraison étalée offre du nectar sur une longue période aux adultes de certains insectes, comme les guêpes parasitoïdes et les syrphes (2), dont les larves consomment des ravageurs (6).Colonie de pucerons cendrés du chou sur du colza.Les nymphes de syrphe sont à l™abri dans les SCE dont une partie au moins n™est pas fauchée chaque année comme les ourlets sur terres assolées.Larve de syrphe dévorant des pucerons sur un sureau noir. Syrphe butinant une fleur de renonculacée.Syrphe pondant dans une colonie de pucerons sur un bourgeon de pommier. 1. Agir à l™échelle du paysagePour maintenir une grande diversité et densité d™auxiliaires dans les cultures, les abords des parcelles doivent leur offrir de la nourriture et des abris, en quantité et en qualité, afin d™assurer leur reproduction et leur développement; ceci en y aménageant au mieux le maximum d™éléments semi-naturels. Ces éléments doivent également faciliter la migration des auxiliaires à l™intérieur et entre les parcelles. La mise en réseau des milieux naturels et semi-naturels a une importance capitale pour le contrôle des populations de ravageurs.2. Agir dans les parcelles Le travail du sol, la fauche ou encore les traitements vont perturber les auxiliaires. L™agriculteur peut adapter ses pratiques culturales de manière à les épargner voire les favoriser. 3. Diminuer l™utilisation de produits phytosanitaires Tout produit phytosanitaire, insecticide, fongicide ou herbicide a également des effets sur les auxiliaires, directe- ment ou indirectement. Par exemple, un herbicide prive de plantes nectarifères les insectes visitant les fleurs. Comment favoriser l™action des auxiliaires 2345601_f_2012_Nützlinge im Ackerbau.indd 210.07.2012 10:51:01
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AGRIDEA 2012 3Agir à l™échelle du paysageBois Bois Haie Relais ˜ 100 m Bosquetsrelais 897La lutte biologique par conservation s™attache à l™aménagement des parcelles ainsi qu™à leur environnement. Une importance particulière est accordée à la qualité et à la disposition des éléments semi-naturels. Taille des parcelles Beaucoup d™auxiliaires sont peu mobiles (araignées, larves de syrphes) ce qui limite leur capacité à coloniser les cultures (au maximum 50 m). La largeur des parcelles ne devrait pas dépasser 100 m pour qu™ils puissent accéder à toute la surface. Leur longueur dans ce cas est moins importante. Le fractionnement des parcelles trop larges peut se faire par des bandes de jachère, des ourlets sur terres assolées, des haies ou des bandes spécifiques attractives pour les auxiliaires floricoles. Ces relais doivent être d™une largeur de 3 m au moins.Mise en réseauLes milieux semi-naturels doivent être connectés entre eux au maximum et avec des milieux naturels de grande taille (forêts, zones humides, etc.), de manière linéaire ou ponctuelle (7) afin de permettre la migration des auxiliaires vers les cultures. Surfaces de compensation écologiqueParmi les différents types de SCE proposés pour la mise en œuvre des PER, les types suivants sont les plus à même de favoriser les prédateurs naturels des ravageurs des cultures. Voir le tableau final concernant la correspondance entre SCE, ravageurs et auxiliaires. Pour les conditions et charges liées aux SCE voir fiche AGRIDEA : Compensation écologique dans l™exploitation agricole.Prairies extensives et pâturages extensifs (8)Eléments permanents, offrant un refuge sur le long terme aux auxiliaires qui peuvent se nourrir, se reproduire et hiverner. Pour préserver la petite faune, il est recommandé de faucher les surfaces de l™intérieur vers l™extérieur, sans conditionneur, d™utiliser de préférence une faucheuse à barre de coupe et de laisser des bandes non fauchées à chaque coupe ou de pratiquer une fauche échelonnée.Voir fiches AGRIDEA :Œ Les pâturages extensifs Œ Techniques de récolte des prairies et diversité des espèces Œ Des bandes de prairie non fauchées pour favoriser la biodiversité.Haies, arbres isolés, bosquets champêtres et berges boisées (9)Un bosquet ou une haie comprennent une strate herbacée propice aux espèces rampantes, une strate buissonnante voire arborescente offrant de multiples possibilités aux insectes volants de s™abriter et de se nourrir. La présence sur le long terme de ces éléments est bénéfique pour la diversité des espèces des bords de champs. En effet, plus un boisement est âgé, plus il abrite une quantité importante d™insectes.Concernant l™entretien, les buissons à croissance rapide doivent être recépés régulièrement afin d™éviter qu™ils ne supplantent les autres essences. La fauche de la bande herbeuse devra avoir lieu une fois par an et ne concerner qu™un côté de la haie. Lors de la plantation, il faut utiliser des espèces indigènes afin de favoriser les auxiliaires locaux (voir tableau page 4). Il est également primordial de mixer les essences pour les haies et bosquets en étant attentif à l™étalement de la floraison tout au long de l™année. Contrairement aux idées reçues, les effets positifs de ces éléments ligneux à proximité des cultures surpassent leurs effets négatifs. Voir fiche AGRIDEA : Comment planter et entretenir les haies ?01_f_2012_Nützlinge im Ackerbau.indd 310.07.2012 10:51:07
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4 AGRIDEA 2012Liste de ligneux d™intérêts pour les auxiliaires Nom communIntérêt Auxiliaires Aulne glutineuxAdapté aux bords de cours d™eau Prédateurs de pucerons et d™acariens CharmeAbris pendant l™hiverAraignéesChêne pédonculéLes arbres à écorce rugueuse comme le chêne abritent un grand nombre de petits animaux. Faune variée liée à l™âge de l™arbre Tilleul Floraison abondantePrédateurs de pucerons et d™acariens Saule blancFloraison précoce et abondanteCoccinelles, cantharides, punaises et chrysopesCornouiller sanguin Plante à multiplication rapide offrant refuge aux auxiliaires Hyménoptères, punaises, perce-oreilles NoisetierFloraison précoce et abondantePrédateurs d™acariens et de pucerons Lierre Floraison tardive et qualitative Abris pour l™hiverFaune auxiliaire très variée et abondante Sureau noir Floraison abondantePrédateurs de pucerons et araignées Jachères florales et jachères tournantes (10)Bandes ou surfaces annuelles ou pluriannuelles ensemencées de fleurs sauvages sur terres assolées ou les surfaces de cultures pérennes. Elles sont intéressantes pour le maintien des auxiliaires à proximité des cultures. Elles leur offrent du pollen, du nectar, des proies complémentaires et des abris pour l™hiver (si elles ne sont pas broyées). Disposées en bande, elles sont des éléments de réseau idéaux. Tout comme les haies, les jachères âgées sont susceptibles d™accueillir davantage de diversité faunistique. Leur durée étant limitée, il est intéressant d™avoir des jachères d™âges différents afin de permettre à une faune auxiliaire spécifique de se maintenir. Voir fiche AGRIDEA : « Jachères » installation, entretien et remise en culture.Bandes culturales extensives (11)Bandes, en bordure de champ, dans les grandes cultures, non traitées et non fumées. Ces surfaces servent de refuge pour les auxiliaires lors d™une perturbation, les carabes y sont notamment plus abondants. Elles permettent également le développement d™adventices potentiellement productrices de pollen et de nectar qui attirent les insectes auxiliaires floricoles. Voir fiche AGRIDEA : Bandes culturales extensives Œ diversité dans les champs cultivés.Ourlets sur terres assolées (12)Bandes pluriannuelles semées d™herbacées sauvages sur terres assolées ou dans les surfaces de cultures pérennes. Riches en espèces, elles offrent aux auxiliaires du nectar et des proies de remplacement. Seule leur moitié pouvant être fauchée chaque année, ces bandes sont des refuges importants pour la faune, notamment pour les carabes. La forme linéaire des ourlets en fait, au même titre que les haies, un corridor important pour la mise en réseau des milieux semi-naturels assurant la pénétration des auxiliaires dans les cultures. Voir fiche AGRIDEA : L™ourlet riche en espèces Œ habitat précieux et élément de réseau parmi les cultures.10121101_f_2012_Nützlinge im Ackerbau.indd 410.07.2012 10:51:13
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AGRIDEA 2012 5Autres milieux, non SCE Bandes florales à auxiliaires (13)Le concept de bande florale à auxiliaires se rapproche de l™ourlet. Mais cette bande est ensemencée avec un nombre limité de plantes indigènes sélectionnées pour leur attractivité vis-à-vis des auxiliaires spécifiques de la culture en bordure de laquelle elle est installée. Son but est de les attirer et de les maintenir dans la culture en leur fournissant pollen et nectar. 13141516171918Installations refuge Les agriculteurs peuvent disposer des nichoirs dans les haies et les vergers afin d™offrir aux auxiliaires des abris d™hivernage. Les abris vont de simples nichoirs à oiseaux (16) qui servent à l™hivernage des chrysopes et des coccinelles, aux nichoirs spécifiques pour les insectes (17). Ils peuvent aussi être facilement réalisés avec des boîtes en bois remplies de paille de bois et de céréales. Des tas de branches, de pierres (18) ainsi que des arbres morts couchés ou sur pied (19), peuvent également être laissés afin de fournir des zones d™hivernage et de reproduction. Lisières (14)A l™interface entre la forêt et les zones ouvertes, on retrouve les espèces de ces deux milieux plus des espèces caractéristiques de l™interface elle-même. Les lisières peuvent donc présenter une grande diversité biologique à condition de ne pas être abruptes, mais de présenter une transition progressive entre la strate herbacée et les arbres en passant par les buissons et les arbustes. Pour les auxiliaires, les lisières ainsi étagées jouent le même rôle que les haies.Talus et bords de champs (15)Ces surfaces sont souvent considérées sans aucun intérêt bien qu™elles permettent à une faune nombreuse de s™abriter et de circuler le long des routes ou des parcelles. Là aussi une seule fauche annuelle et échelonnée est recommandée pour favoriser la faune auxiliaire. 01_f_2012_Nützlinge im Ackerbau.indd 510.07.2012 10:51:26
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6 AGRIDEA 2012Agir dans les parcelles L™agriculteur, en adaptant ses pratiques culturales, peut préserver voire favoriser les auxiliaires dans ses parcelles. Les mesures à prendre varient selon le type de culture. Actions par culture Fruits à pépins et à noyau morts, haies, zones non fauchées, nichoirs. de bandes florales propices aux insectes auxiliaires (20). Semis de trèfle sous couvert vivant de blé. Celui-ci est tout juste récolté et le sol est déjà couvert ce qui est favorable aux insectes rampants comme les carabes.Cas des vergers haute-tigeCes vergers sont réputés pour leur faune variée. Or ce n™est pas la culture en elle-même qui permet de conserver cette faune mais les pratiques agricoles et l™environnement du verger. En effet, des zones fleuries sous les arbres haute-tige sont bénéfiques aux auxiliaires. Le maintien d™arbres morts sur pied ou dépérissants (21), des fauches échelonnées sont également bénéfiques à toute la faune, qu™il s™agisse d™insectes, d™oiseaux ou de mammifères. Vignes tas d™épierrage, de ceps (22), des buissons, des arbres isolés ou des haies. attenantes (zones de manœuvre, chemins, talus) ; ne les faucher que juste avant les vendanges et ne pas y utiliser de produits phytosanitaires. alternée, un interligne sur deux. Cultures annuelles des adventices, préférer un désherbage mécanique plutôt que chimique. faucher une fois par année (ne pas broyer), laisser une partie de l™herbe sur pied. des ourlets ou des haies basses disposés tous les 100 m afin d™offrir des zones relais pour les espèces. et attirer plus facilement les auxiliaires. diversifiées et pratiquer le semis sous couvert vivant favorisent les prédateurs naturels (23). 2021222301_f_2012_Nützlinge im Ackerbau.indd 610.07.2012 10:51:33
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Impressum EditionAGRIDEA, Eschikon 28, CH-8315 Lindau AGRIDEA, Av. de Jordils 1, CH-1000 Lausanne 6 www.agridea.ch Concept d™informationBenoît Merlo, ISARA-Lyon RédactionBenoît Merlo, ISARA-Lyon David Caillet-Bois, AGRIDEA Corinne Zurbrügg, AGRIDEACollaborationAliette Baillod, ISARA-Lyon ; Christine Cavalera, Service de l™agriculture du Canton du Valais ; Etienne Coigny, agriculteur, Champtauroz ; Lisa Eggenschwiler, Agroscope ART ; Sébastien Gassmann, Agri Genève ; Céline Géneau, FiBL ; Philippe Jeanneret, Agroscope ART ; Michel Jeanrenaud, AGRIDEA ; Emmanuel Lierdeman, HEPIA, Genève; Marie-Anne Meyrat, FRIJ ; Lukas Pfiffner, FiBL Photos et schémaAgroscope ART (5) ; Regula Benz, AGRIDEA (8, 9, 14, 16, 17, 21, 22) ; David Caillet-Bois, Description Utilité et activité Aménagements et pratiques agricolesCoccinelles Coléoptères d™une taille de 4 à 9 mm, les coccinelles sont les auxiliaires les plus connus. On en compte 80 espèces dont environ 50 prédatrices de pucerons. Les adultes et les larves (28) sont de grands prédateurs de pucerons. Une larve (28) peut consommer jusqu™à 150 pucerons par jour. Les haies et bosquets font office de zone d™hivernage. Au printemps, les prairies et les plantes de bords de champs offrent de la nourriture aux adultes qui sortent d™hivernage. Il est donc important de maintenir ces zones. Guêpes et mouches parasitoïdesInsectes de petite taille (2 à 3 mm).Leurs larves s™attaquent aux oeufs et aux stades larvaires des ravageurs. On relève l™importance des bandes florales pour le maintien des adultes à proximité des cultures. Elles augmentent leur fécondité et leur efficacité. Seul un paysage avec des cultures diversifiées et riche en milieux naturels permet le maintien de populations de parasitoïdes conséquentes pour la lutte contre les ravageurs. Punaises prédatricesElles sont de taille variable et leur reconnaissance n™est pas facile. Ces punaises consomment pucerons, acariens, psylles et aleurodes. Elles aspirent, grâce à leur rostre, les liquides corporels de leur proie. Toutes les SCE sont bénéfiques aux punaises. Elles apprécient particulièrement les haies comme abris d™hivernage. StaphylinsColéoptères de 1 à 30 mm. On dénombre environ 2000 espèces dans nos régions. Les adultes peuvent voler. Les adultes et les larves sont des prédateurs généralistes.Mêmes exigences que les carabes.Syrphes Diptères qui comptent plus de 800 espèces dont 40 % sont des auxiliaires. Les adultes ont une apparence de guêpe (jaune et noir). Les larves peuvent mesurer jusqu™à 15 mm et ressemblent à de petits asticots colorés. Les larves de syrphes attaquent tous types de larves d™insectes, mais sont réputées pour leur prédation des pucerons. L™avantage des syrphes est leur présence précoce au printemps réduisant rapidement les populations de pucerons émergentes et encore non nuisibles. Les prairies extensives, les jachères et les ourlets sur terres assolées leur offrent des sites d™hivernage. Les adultes y trouvent tôt au printemps du nectar grâce aux plantes à floraison précoce et des pucerons pour leurs larves. Autres auxiliaires Nous avons évoqué dans cette fiche uniquement les arachnides et insectes auxiliaires. Or les oiseaux et les mammifères peuvent avoir une activité de régulation importante sur les populations de ravageurs. Ces auxiliaires sont également avantagés par la mise en place de SCE diversifiées. Même si la mobilité de ces organismes est plus élevée, la mise en réseau des éléments paysagers est importante.AGRIDEA (3, 6, 10, 15, 18, 25, 27) ; © Entomart (26, 28, 29, 30, 31) ; Virginie Favre, La Boîte Verte (11) ; Natacha Koller, AGRIDEA (19) ; Christophe Kündig, SPP Vaud (4) ; Christian Linder, Agroscope ACW (24) ; Henryk Luka, FiBL (13) ; Benoît Merlo, ISARA-Lyon (1, 7, 23) ; Lukas Pfiffner, FiBL (20) ; Jacques Studer, ÖkoBüro (12) ; Mario Wald- burger, Agroscope ART (2) Graphisme: Rita Konrad, AGRIDEAImpression: AGRIDEA© AGRIDEA, 1ère édition, 201228293031201_f_2012_Nützlinge im Ackerbau.indd 810.07.2012 10:51:41
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